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Les écosystèmes benthiques, qui intègrent les caractéristiques écologiques locales et sont soumis aux fluctuations naturelles ou générées par les activités humaines (effets de la pêche aux engins traînants, extractions de granulats, conchyliculture, rejets urbains, industriels et agricoles, pollutions pétrolières, introduction d'espèces exogènes...) constituent des témoins permanents de l'état de l'environnement.
Le benthos regroupe l'ensemble des organismes vivant en relation étroite avec les fonds marins. On distingue :
Par ailleurs, la faune située en surface (épifaune) qui peut être fixée ou libre se différencie de celle qui vit à l'intérieur du sédiment (endofaune).
Dans le cadre du REBENT, c'est le macrobenthos marin (organismes dont la taille est supérieure à 1 mm) qui est étudié dans la zone de balancement des marées et les petits fonds côtiers de France métropolitaine et de certains DOM (La Réunion en particulier).
Le milieu marin côtier et le compartiment benthique en particulier subissent donc des transformations et il importe, pour en mesurer les conséquences et fournir des éléments de gestion, de développer leur surveillance à long terme. Cependant, les causes de perturbations du benthos et les mécanismes en jeu sont souvent multiples. De ce fait, il s'avère souvent difficile, à partir d'une étude locale ponctuelle, d'évaluer dans l'évolution des biocénoses, la part liée à la variabilité "naturelle" de celle résultant des différentes activités humaines. Le suivi à long terme des biocénoses benthiques s'avère donc indispensable pour être en mesure de constater les changements observés dans l'espace et le temps.
Les objectifs du projet REBENT sont de recueillir et mettre en forme les données relatives au suivi de la biodiversité faunistique et floristique des habitats benthiques côtiers, afin de mettre à disposition des scientifiques, des gestionnaires et du public un état des lieux pertinent et cohérent et d'en détecter les évolutions temporelles. Pour cela des données sont acquises périodiquement sur la surface de certains habitats remarquables et, sur quelques stations, sur la composition floro-faunistiques et/ou les caractéristiques de la végétation des habitats suivis. Initialement développé un Bretagne après le naufrage de l’Erika, le REBENT Bretagne a permis la mise en place d’un suivi institutionnel pérenne pour la mise en œuvre de la Directive Cadre sur l’Eau sur l’ensemble du littoral métropolitain.
Les suivis mis en œuvre pour la DCE couvrent la macroflore benthique (macroalgues et phanérogames marines) et les invertébrés benthiques de substrat meuble. Les observations stationnelles suivent un cycle de trois ans, tandis que les observations surfaciques de certains habitats remarquables ont lieu tous les 6 ans.
La DIREN de Basse-Normandie, l'Agence de l'Eau Seine-Normandie et l'IFREMER ont décidé, dès 2004, d'initier une première phase du futur Réseau Benthique DCE (Directive Cadre sur l'Eau) Manche.
Cette première phase 2004 avait pour objectifs de réaliser en Basse-Normandie :
Sources :
Bienvenue sur le site web du REBENT
BARNAY A.S., 2005, Avant-Projet Sommaire du futur réseau de surveillance DCE (domaine benthique) - District côtier Seine-Normandie, IFREMER, DYNECO-BENTHOS, LERN, 115p.
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Mise à jour : 04/05/2011