Impact des Grands Aménagements

La surveillance écologique des Centrales Nucléaires de Production d’Électricité (CNPE) relève d'une exigence réglementaire imposée à EDF par l'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN). Les origines remontent au milieu des années 1970. Deux organismes nationaux, le CNEXO (Écologie) et l'ISTPM (halieutique) en avaient alors la charge pour le milieu marin. Leur fusion en 1984 donnera naissance à l'Ifremer qui poursuivra cette surveillance sous l'acronyme de IGA ("Impact des Grands Aménagements").

Une dimension historique particulière

Près de 50 ans plus tard, l'Ifremer est toujours mandaté par EDF pour mettre en œuvre cette surveillance. Si les objectifs et les aspects organisationnels ont pu évoluer, la stabilité et la constance des stratégies de surveillance confèrent à ce programme un caractère remarquable. La longévité et la régularité des séries temporelles produites par IGA ne sont pas fréquentes en océanographie. Cette particularité se double d'une dimension spatiale intégrant la façade Manche / Mer-du-nord, depuis Gravelines (62) jusque Flamanville (50) en passant par Penly (76) et Paluel (76)), et dans une moindre mesure la Gironde pour le CNPE du Blayais (33).

La surveillance réglementaire telle qu'elle est toujours mise en œuvre aujourd'hui a été initiée au milieu des années 1980. Sur chacune des 5 implantations, ces suivis ont été initiés durant les phases de chantier, 3 ans avant la mise en service des installations. Préalablement, les premiers travaux avaient été initiés au milieu des années 1970 dans la cadre des études d'avant-projet (évaluation de la faisabilité) puis d'études de projet (état initial).