Microbiologie sanitaire
Le milieu littoral est soumis à de nombreuses sources de contamination microbiologiques fécales d’origine animale et humaine. C’est ainsi que l’on retrouve dans les eaux littorales une multitude de micro-organismes potentiellement pathogènes pour l’homme (bactéries, virus, protozoaires) qui se retrouvent filtrés et concentrés par les coquillages. Aussi, la présence dans les eaux de bactéries ou de virus potentiellement pathogènes pour l’homme (Salmonella spp., Vibrio, norovirus, virus de l’hépatite A) peut constituer un risque sanitaire lors de la consommation de coquillages (gastro-entérites, hépatites virales).
Créé en 1989, le REMI, réseau de contrôle microbiologique des zones de production de coquillages, a pour objet d’effectuer la surveillance sanitaire des zones de production exploitées par les professionnels et classées par l’Administration. Pour ces contrôles sanitaires, la réglementation européenne a retenu comme indicateur de contamination fécale la bactérie entérique Escherichia coli qui accompagne en grande abondance la quasi-totalité des microorganismes pathogènes fécaux. Sur la base du dénombrement des Escherichia coli (concentration en E. coli dans la Chair de coquillage et Liquide Intervalvaire, CLI) dans les coquillages vivants, le REMI permet de surveiller les zones de production de coquillages exploitées par les professionnels et classées A, B ou C par l'Administration :
- en estimant la qualité microbiologique des coquillages sur la base de leurs niveaux de contamination et de suivre l’évolution de ces niveaux de contamination ;
- en détectant et en suivant les épisodes inhabituels de contamination.
Principales références règlementaires :